Extraits du NUMÉRO 10
(Avril / Mai / Juin 2004)
 
Couturières et tailleurs s'entredéchirent
(Extrait de l'article paru dans le numéro 10)

Métier jadis réservé à la gent masculine, la confection de vêtements est longtemps l'apanage d'une corporation faisant valoir ses droits à grand renfort de plaintes, amendes et autres saisies, bien décidée à éradiquer l'activité clandestine des couturières.

C'est au prix d'une lutte acharnée qu'en 1675, celles-ci mettent un terme à ce monopole, établissant qu'il est bienséant et convenable à la pudeur « des femmes et filles de se faire habiller par des personnes de leur sexe, lorsqu'elles le jugeraient à propos ». Rigoureusement encadré et couronné par la réalisation d'un chef-d'œuvre, ce métier se développe considérablement au XIXe siècle, et il n'est alors pas une maison de village qui ne reçoive la visite des couturières au moins une fois l'an.

C'est en 1675 que, sous le titre de couturières, les femmes furent autorisées à travailler différents vêtements tels que robes, jupes, casaquins etc., celles de Paris étant cette année-là regroupées par édit en corporation. La broderie d'or, d'argent, appliquée, couchée, en guipure, passée et plate, se faisait encore par des hommes, les passementiers, mais elles purent alors s'adonner librement à la broderie en tissus, avant d'exercer leurs talents dans les secteurs de la lingerie ou de la confection...

 
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Des femmes habillent les femmes
(Extrait de l'article paru dans le numéro 10)

En 1675, le roi ayant entendu « la demande de plusieurs femmes et filles appliquées à la couture pour habiller jeunes enfants et femmes », celles-ci ayant montré que « ce travail était le seul moyen de gagner honnêtement leur vie » et suppliant qu'on les érigeât en communauté ; « ayant été informé que l'usage s'estoit tellement introduit parmi les femmes...

 
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Le monde agité de la couture parisienne
(Extrait de l'article paru dans le numéro 10)

Des modistes soignant leur mise et jacassant sur les trottoirs, aux jeunes coursières délurées apparaissant au XVIIIe siècle, le monde de la mode a séduit les voyageurs étrangers dont les relations ne manqueront pas de vanter le charme...

 
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