(Juillet / Août / Septembre 2004)
Utilisée de longue date en remplacement d'une huile d'olive fort chère, l'huile d'œillette fut accusée au XVIIIe siècle de nuire à la santé. Bien que mise hors de cause, ses détracteurs obtinrent son interdiction, un arrêt imposant l'ajout de térébenthine pour la rendre impropre à la consommation.
Lorsque le prix de l'huile d'olive, trop peu abondante pour couvrir les besoins du royaume, mettait celle-ci hors de portée du peuple, les provinces de France auxquelles sa rareté et sa cherté l'interdisaient y suppléaient par celle extraite de certaines graines ou fruits huileux de leur territoire...
L'arrêt du Conseil d'État du 28 novembre 1774 et les lettres-patentes du 20 décembre 1774 enregistrées le 23 janvier 1775 ordonnèrent la liberté du commerce des huiles de pavot. « Le roi s'étant fait rendre compte, en son Conseil, des différents Mémoires donnés sur l'usage de l'huile de pavot, dite d'œillette, et de la requête...
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