(Octobre / Novembre / Décembre 2010)
Afin d'interdire les corridas ayant de nouveau cours en France dès le Second Empire, la Société Protectrice des Animaux invoque une loi de 1850 réprimant les mauvais traitements infligés aux animaux domestiques, dont l'interprétation est matière à controverse jusqu'à la fin du XIXe siècle.
On peut faire remonter les courses de taureaux de la péninsule ibérique aux jeux du cirque, que les Romains conquérants y introduisirent, les arènes donnant alors asile non seulement aux taureaux, mais encore à des gladiateurs luttant entre eux et également contre des bêtes féroces de toutes sortes. Ces courses, que les Arabes envahissant l'Espagne interdirent, se poursuivirent néanmoins...
Le 7 octobre 1893, le tribunal de police de Bayonne relaxe, sans amende, tous les prévenus impliqués dans une corrida, estimant non réunies les conditions imposées par la loi de Grammont pour justifier une contravention, à savoir des mauvais traitements exercés abusivement, publiquement...
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