(Octobre / Novembre / Décembre 2002)
On disait autrefois d'un fripon fin et rusé : « C'est un maître Gonin. » En parlant d'une mystification plaisante, d'une coquinerie adroite, on disait aussi : « C'est un tour de maître Gonin. »...
Un monde de remisiers de contrebande, de croupiers louches, vivant des miettes de la corbeille...
Un procès a mis en lumière, en 1907, quelques- uns de ces courtiers marrons qui, comme les vendeurs chassés du Temple, s'agitent et se démènent sur les escaliers et dans le jardin de la Bourse. Le centre de leurs opérations s'appelle la « Bourse des Pieds humides ». Il y a là, groupé, le long des grilles, au bas des escaliers, tout un monde de remisiers de contrebande, de croupiers louches, qui vivent des miettes de la corbeille et vendent aux naïfs ou aux commerçants qui craignent la banqueroute frauduleuse des titres aux parchemins multicolores...
Le météorologiste américain Clayton, après avoir examiné les quantités annuelles de pluie tombée dans la vallée de l'Ohio et dans celle du Mississipi, qui sont les grands centres agricoles de l'Amérique, et comparé ces valeurs avec la marche des affaires pendant les années correspondantes...
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