Extraits du NUMÉRO 8
(Octobre / Novembre / Décembre 2003)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 8)
Si les Françaises s'en tiennent durant des siècles à la modestie des coiffures gauloises, n'y ajoutant que peu de fioritures, une créativité débridée marque les XIVe et XVe siècles. Des coiffes telles que le hennin flamand, conquièrent la France à grands renforts d'ornements et de bonnets monumentaux.
Ces coquetteries, que d'aucuns considèrent alors comme autant de répréhensibles excentricités, suscitent notamment l'opprobre d'un certain Thomas Conecte, prêchant le retour à la sobriété sur la voie publique. Les églises ne suffisent pas à accueillir son auditoire.
Un jour, un grand seigneur italien commanda à un artiste une collection de peintures représentant un couple pris dans chacune des contrées de l'Europe et peint dans son costume national...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 8)
Les coiffures féminines du XVIIIe siècle dont la hauteur prodigieuse fait le régal des caricaturistes, ne semblent pas excéder en extravagance celles du XIVe siècle. Le combat de Thomas Conecte peut surprendre, lorsqu'on sait que ce carme breton rassemblait jusqu'à 20 000 personnes écoutant religieusement ses prédications sur les places publiques...