(Octobre / Novembre / Décembre 2003)
C'est en été 1720 que la peste se répand à Marseille, entraînant une véritable catastrophe sanitaire. Incrédules dans un premier temps, les autorités doivent rapidement se rendre à l'évidence : de quelques morts suspectes enregistrées au mois de juillet, le nombre passe à 70 par jour à la mi-août.
Malgré l'insistance des responsables locaux, livrés à eux-mêmes et assistant, impuissants, aux ravages de la maladie, les mesures d'aide tardent à être prises par la Cour. Début septembre, les 1000 décès quotidiens déclenchent enfin l'envoi de médecins parisiens et la mise à disposition de troupes pour réorganiser les services vitaux et assainir la ville...
Dès le mois d'août, l'affluence de cadavres séjournant dans les rues pose un grave problème aux autorités. Les solutions adoptées, pragmatiques, confinent alors au sacrilège...
Quelques remèdes destinés à adoucir et non à détourner le mal, et le vinaigre des Quatre Voleurs : voilà quelles étaient les seules armes des médecins, patentés ou empiriques, pour combattre la peste et enrayer l'épidémie...
ENCORE DISPONIBLES AU FORMAT PAPIER
L'OUVRAGE « IL ÉTAIT UNE FRANCE » rassemblant
l'intégralité des articles parus au sein du magazine,
augmentés d'une trentaine de chroniques (ouvrage
disponible au format PAPIER et au format NUMÉRIQUE)