(Avril / Mai / Juin 2004)
Prenant peu à peu le nom de potage car servie avec force légumes et herbes potagères, la soupe ordinaire aurait pris ses marques chez les Gaulois, qui utilisaient le bouillon de cuisson de leurs viandes.
Fustigée par l'Église au XIVe siècle car jugée excessive, la consommation de ce mets connaît un grand succès en France, chez les petites gens comme à la Cour, à telle enseigne que le restaurant, potage préconisé contre fatigues et langueurs, donnera naissance vers 1765 aux restaurateurs que nous connaissons aujourd'hui.
Dans de nombreux pays, on prétendait que la soupe était un aliment pernicieux pour la santé, les habitants de nos villes et de nos campagnes affirmant au contraire que la soupe nourrit l'homme, que la soupe nourrit le soldat...
Avant l'avènement du premier restaurant, qui fut établi par Champ-d'Oiseau, rue des Poulies à Paris, les aubergistes, ou traiteurs...
Au XVIe siècle, l'arrivée des herbes aromatiques dope l'imagination des cuisiniers qui, déjà, ne manquaient pas d'idées pour accommoder les noms de leurs préparations à l'assaisonnement qu'ils y ajoutaient...
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