Extraits du NUMÉRO 10
(Avril / Mai / Juin 2004)
 
Le cuisinier Antonin Carême
(Extrait de l'article paru dans le numéro 10)

Né en 1784 à Paris d'une famille pauvre, Marie-Antoine Carême passe en quelques années de l'officine d'un gargotier aux dîners d'apparat de l'Empire et de la Restauration, acquérant vite une renommée que tentent de lui disputer d'envieux détracteurs.

Croyant fermement qu'une bonne cuisine peut prolonger la vie, cet homme talentueux, assoiffé de savoir et pugnace, se met successivement au service de Bailly, pâtissier renommé de la rue Vivienne, de Talleyrand, de l'empereur de Russie puis de la famille Rothschild. Créateur du vole-au-vent, maître ès sauces et potages, il pose les jalons de la cuisine moderne en brisant la lourdeur de celle de l'Ancien Régime.

C'est le 8 juin 1784 que vint au monde à Paris Marie-Antoine Carême dit Antonin Carême, dans un chantier de la rue du Bac, où travaillait son père...

 
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Banquet pantagruélique défrayant la chronique
(Extrait de l'article paru dans le numéro 10)

L'Art culinaire nous apprend qu'après l'arrivée de l'armée russe aux portes de Paris, Carême reçut une lettre signée du tsar Alexandre Ier, le mettant « en réquisition pour ordonner et diriger le banquet qui aura lieu le 10 septembre 1815, dans la plaine des Vertus ». Le zélé cuisinier en éprouvera quelques remords et sera la cible de venimeuses attaques.

Forcé de subir la loi des vainqueurs, il se résigna, recrutant une brigade de 35 cuisiniers pour les trois banquets du 10, 11 et 12 septembre, chacun de 300 couverts, sans compter les déjeuners...

 
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Carême fustige la médiocrité
(Extrait de l'article paru dans le numéro 10)

Dans son discours préliminaire du Pâtissier royal, Carême porte un jugement sévère sur ses confrères écrivains ou cuisiniers, qu'il accuse de disserter sur l'art culinaire et de ne pas le traiter...

« J'eus la folie de me procurer chez nos libraires tout ce qui avait paru depuis la renaissance de l'art, afin de le lire à mon loisir. Mais, bon Dieu, quels livres ! La plupart manquent d'esprit et de goût, ils sont pauvres de recettes et de détails, enfin détestables...

 
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