Extraits du NUMÉRO 11
(Juillet / Août / Septembre 2004)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 11)
Lorsque les pêcheurs Remy et Géhin, préoccupés par la disparition de la truite, découvrirent au milieu du XIXe siècle la fécondation artificielle des œufs de poisson, ils ignoraient qu'un moine bourguignon l'avait pratiquée avec succès au Moyen Age, mais assurèrent la survie d'une activité ancestrale, et devinrent les pères de la pisciculture moderne.
Si l'on fait sans preuve aucune remonter l'origine de la pisciculture jusqu'à l'antiquité égyptienne, l'art de cultiver le poisson fut assurément très tôt en usage chez les Chinois, cependant que la fécondation artificielle proprement dite ne leur était pas connue : ils recueillaient les œufs tout fécondés au fond des rivières à l'aide de nattes et de claies qu'ils avaient disposées de façon à arrêter la semence du poisson...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 11)
En 1843, Joseph Remy adressa au préfet des Vosges une lettre l'informant de ses expériences et résultats : « J'ai l'honneur de vous exposer que, par suite des nombreuses expériences que j'ai faites, je suis parvenu, à force de soins et de peines, à faire éclore une immense quantité d'œufs de truites, dont les jeunes, vigoureux et bien portants, sont propres à repeupler les rivières. » Exposant sa méthode...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 11)
Dans un Empire romain florissant, les plus riches construisaient d'immenses bassins où ils plaçaient les espèces les plus recherchées, un système de canaux conduisant dans les viviers l'eau de la mer. Des ruisseaux d'eau douce, débouchant dans ces canaux, y entretenaient une eau pure et courante...