Extraits du NUMÉRO 12
(Octobre / Novembre / Décembre 2004)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 12)
Source précieuse de profit pour les contrées méridionales de la France, le vin faisait déjà l'objet d'un lourd impôt à l'entrée des villes, lorsqu'en mai 1635 le gouvernement en quête de revenus pour financer la guerre de Trente ans, instaure une taxe sur son débit dans les cabarets. Une émeute s'ensuit, mettant toute la Guyenne à feu et à sang.
Au début du XVIIe siècle, plus de la moitié de la France est en friches ou mal cultivée, l'agriculture française devant notamment son dépérissement à la multiplicité des douanes intérieures dont la funeste influence s'exerçait particulièrement sur les pays à vignobles...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 12)
Il arriva souvent que des propriétaires de vignobles ne pouvant se défaire avantageusement de leurs vins, préférassent de le débiter chez eux au détail...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 12)
Chargés de collecter les taxes sur l'alcool, les fermiers déléguaient leur besogne aux commis. Ne pouvant aisément en avoir dans tous les lieux éloignés des grandes villes, ils se savaient incapables de prévenir la fraude en visitant, comme cette tâche l'aurait exigé...