(Octobre / Novembre / Décembre 2004)
A la fin du XVIIIe siècle, vagabonds et mendiants s'organisent pour former des bandes armées dont la sauvagerie marque l'histoire de la Picardie ou de la Beauce. Les vastes souterrains du pays chartrain sont notamment autant de repaires providentiels abritant les brigands et leurs larcins. Les violences redoublant, l'État décide d'y mettre bon ordre en 1799.
Sous Philippe-Auguste déjà, la forêt d'Orgères, avec ses cavernes et ses carrières inconnues, était un repaire assuré pour les larrons armés. Sous Charles VI, les principaux meurtriers des Armagnacs s'y dérobaient aux poursuites, et les compagnons d'Aimerigot la Tête-Noire apprirent à en connaître les détours. Au XVe siècle, les discordes...
Toute grande industrie a ses courtiers et ses entrepositaires. Ces derniers, recéleurs ou francs, pour les uns volaient à l'occasion, pour les autres se contentaient d'acheter les objets volés et de voler les voleurs...
Surnommé le père Élouis, il était la tradition vivante de la bande d'Orgères ce petit vieillard grassouillet, aux cheveux blancs, à la barbe vénérable, aux petites joues rondes et fraîches, aux petits yeux gris-bleu pleins de feu, qui attestait une santé vive et robuste...
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