(Octobre / Novembre / Décembre 2004)
Bien que très tôt en usage, notamment parmi les moines, la bouillie, faite de farine et de lait, ne s'invite au menu des nouveau-nés qu'à partir du XVe siècle. Si certains lui attribuent tous les maux, petits et « grands » jettent leur dévolu sur elle le siècle suivant.
De tout temps le pain fut la nourriture principale du pauvre, ce dernier ayant rarement le moyen d'y en ajouter une autre : mais pour l'homme opulent dont la faim, presque toujours assoupie, a sans cesse besoin d'être éveillée par des tentations nouvelles, il dut chercher à varier, à améliorer cet aliment trop simple. On fit donc avec de la farine différents mets plus savoureux...
D'après un Mémoire d'Auvity couronné par la société de médecine en 1787, La Faculté de médecine détaillait la meilleure manière de préparer la bouillie...
Charles VII eut deux nourrices, et les comptes de la maison royale parlent sans cesse de la « fleur » qui servait à son alimentation ; de la « paielle » (poêlon) et de la « cullier d'argent blanc pour faire la bouillie à Mgr messire Charles de France » ; du « pot d'argent à mettre lait »...
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