(Janvier / Février / Mars 2005)
entre calembour et publicité
Plébiscitée depuis le Moyen Age tant par les marchands que des particuliers y voyant un moyen de personnaliser leurs demeures en l'absence de numérotage, l'enseigne était souvent l'occasion de libérer son imagination, malgré la réglementation dont la pose fit l'objet au XVIIe siècle.
En 1902, la Ville de Paris, soucieuse de son cachet artistique et pittoresque, compléta ses concours de façades et de balcons fleuris par un concours d'enseignes. Mais autrefois, l'administration municipale, loin de favoriser le développement de l'enseigne, le réglementait par des ordonnances assez sévères...
pour les enseignes de la Renaissance
Tallemant des Réaux nous parle d'un fou de cabaretier de la rue Montmartre à Paris, qui avait pour enseigne la Tête-Dieu ; le curé de Saint-Eustache eut bien de la peine à la lui faire ôter : il fallut une condamnation pour cela. Tallemant raconte aussi l'histoire d'une enseigne de Notre-Dame, sur le pont Notre-Dame, que le peuple croyait...
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