Extraits du NUMÉRO 14
(Avril / Mai / Juin 2005)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 14)
Connus et appréciés des Anciens, les bienfaits des bains séduisent également les Francs dès le haut Moyen Age, et au XIIIe siècle, on retrouve à Paris et en province des étuves fréquentées par tous, avec l'approbation des médecins et de l'Eglise, malgré les accusations de débauche. Survivant à la peste freinant son expansion, l'usage du bain inexorablement s'impose.
Le bain était d'un usage fréquent chez les peuples de l'Antiquité, les recherches archéologiques ayant exhumé des établissements consacrés à la propreté du corps datant de 2000 avant J.-C. Les Egyptiens possédaient de telles installations, où le luxe le plus raffiné le disputait aux soins attentifs des serviteurs...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 14)
Au sein de la capitale, la rue anciennement appelée des Etuves, dans le quartier Saint-Eustache, était autrefois consacrée aux bains des hommes, tandis que celle des Vieilles-Etuves, dans le quartier Saint-Martin, l'était aux bains des femmes...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 14)
Un proverbe populaire, rapporté et commenté par Béroalde de Verville dans son Moyen de parvenir, montre que les femmes honnêtes osaient s'enorgueillir de ne jamais se permettre d'ablutions secrètes, les courtisanes seules ne se bornant pas à la toilette de la figure et des mains...