(Avril / Mai / Juin 2005)
ou fanaux funéraires
Petits édicules construits dès le XIIe siècle dans les cimetières et encore en nombre dans le Limousin ou le Poitou, les lanternes des morts ou fanaux funéraires protégeaient de leur lueur soigneusement entretenue, les défunts même les plus éloignés de l'église, avant que leur usage ne décrût au XIVe siècle.
A une époque très reculée, les vastes amoncellements de tombes n'entouraient pas seulement les sanctuaires célèbres, fréquentés par les pèlerins ou simplement dépositaires d'un corps saint, objet d'une particulière vénération locale, mais bien toutes les églises autour desquelles s'étaient groupés les premiers adeptes du christianisme en Gaule et toutes celles qui, par la suite, attirèrent autour d'elles de nouveaux groupements de fidèles...
On lit très souvent dans les chroniques que tel prince, tel évêque, tel architecte, qui avait bâti une cathédrale demandait à être inhumé sub stillicidio. C'est ainsi que d'abord, quand les conciles avaient interdit les sépultures dans les églises...
En Normandie, les lanternes des morts prirent un caractère particulier les faisant confondre avec les cheminées du Moyen Age, car elles étaient accolées à des habitations. Mais la présence, pour les véritables fanaux funéraires...
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