(Juillet / Août / Septembre 2005)
Talon d'Achille des seigneuries aspirant à conserver leur indépendance, le pont de pierre est boudé au lendemain de la domination romaine. Mais à la fin du XIIe siècle, la construction du premier pont défiant les caprices du Rhône sous la houlette d'un pâtre de douze ans, force l'admiration et s'inscrit dans l'essor du commerce et des voyages.
Affranchis du joug de l'Empire romain, tous les peuples ne touchèrent aux œuvres d'art que pour anéantir celles que les Romains avaient érigées si nombreuses dans tous les pays soumis à leur domination. Quelques ponts cependant existaient encore, ainsi que le montrent les instructions adressées par Charlemagne à ses missi dominici, leur enjoignant de se concerter dans chaque ville...
Un procès-verbal d'information sur les vertus de Bénezet et les miracles qu'il a opérés mentionne plusieurs témoignages. Un certain G. Chantart affirme que Benoît a rendu à un grand nombre de personnes la vue...
Pendant l'hiver 1669, des masses énormes de glace heurtèrent les piles du pont avec tant de violence, que deux arches furent emportées par les eaux. Les directeurs de l'hospice du pont, craignant que le corps de saint Bénezet ne fût entraîné dans la ruine des piles, résolurent de le déplacer...
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