Extraits du NUMÉRO 16
(Octobre / Novembre / Décembre 2005)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 16)
Connues des Anciens, cuillers et fourchettes n'apparaissent pas sur les tables de France avant le XIVe siècle. On boit les mets les moins consistants à même l'écuelle, quelques couteaux venant à bout des autres, dégustés sur des tranchoirs. Peut-être l'accessoire fourchu, ustensile luxueux, doit-il aux fraises de s'imposer sûrement mais lentement sous le règne Henri III.
Bien que connues dans l'Antiquité, les fourchettes n'étaient utilisées par les Grecs et les Romains que pour présenter au feu le pain ou les viandes qu'on voulait griller (peut-être les termes furcilla ou furcula signifiant petite fourche désignaient-ils ces accessoires) : lors du repas, on mangeait avec ses doigts, la cuiller seule...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 16)
Avant de toucher à aucun mets, les convives se lavaient les mains. Un chambellan, un échanson, des écuyers ou des pages, la serviette sur l'épaule, s'approchaient de la table. Ils tenaient de la main gauche un bassin, de la droite une aiguière ou un second bassin muni d'un goulot...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 16)
Parmi les objets ornant la table des grands et complétant le couvert, la nef était le plus important. Selon Glaber, le roi Robert II en offrit une à l'Empereur Henri lorsqu'ils se rencontrèrent près de la Meuse (1023). C'était une grande pièce d'orfèvrerie, ayant en général la forme d'un navire avec ses mâts et ses agrès, et contenant tous les objets nécessaires...