(Avril / Mai / Juin 2002)
Au XVIe siècle, nombre de larrons affectionnaient un instrument d'une efficacité diabolique, en faisant usage pour rendre dociles leurs malheureuses victimes. La poire d'angoisse serait le fruit du travail du capitaine Gaucher ou de Palioli, voleur toulousain.
D'après l'auteur d'un livre du seizième siècle intitulé l'Inventaire général de l'histoire des larrons, l'invention de la poire d'angoisse devrait être attribuée à un voleur nommé Palioli, né dans les environs de Toulouse. Dans les Histoires de d'Aubigné, dont l'autorité est plus sûre, mais d'une date postérieure, on peut lire un passage qui reporterait le triste honneur de la même invention à un chef de bande ou capitaine exerçant une profession peu éloignée de celles des larrons, bien qu'elle ne puisse pas être confondue avec elles, si l'on considère les mœurs du temps...
Cet instrument était une sorte de petite boule, qui, par de certains ressorts intérieurs, venait à s'ouvrir et à s'élargir, en sorte qu'il n'y avait moyen de la refermer ni de la remettre en son premier état qu'à l'aide d'une clef, faite expressément pour ce sujet...
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