(Janvier / Février / Mars 2006)
Dans l'ouest de la France, jeunes gens ou indigents sillonnaient autrefois en fin d'année les villages, en chantant et quêtant au cri d'Aguilanneuf dont l'origine n'est pas clairement établie. En 1595, un synode condamne ces festivités et leur licencieux follet qui sème la zizanie dans les églises.
Dans les derniers jours du mois de décembre et dans un grand nombre de localités de l'ouest et du nord-ouest de la France, les pauvres gens parcouraient villes et villages en demandant l'aumône et en chantant des chansons ou des cantiques qu'ils interrompaient par le cri de Aguilanneuf ! répété plusieurs fois. Selon l'opinion la plus ancienne...
Au XVIIIe siècle, le bénédictin dom Le Pelletier, bas-breton d'adoption qui n'admettait pas l'origine prêtée au terme Aguilanneuf, voyait en cette quête au profit des indigents une allusion à la Nativité. La course par les bourgs, villages et maisons où, après avoir chanté quelques cantiques ils criaient naguère assez haut Ma Eghinat par trois fois, était une représentation des pasteurs...
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