(Avril / Mai / Juin 2006)
De l'Arbre charmeur cachant selon Jeanne d'Arc une mandragore, à la fontaine des Fées adulée des fiévreux, en passant par la chapelle témoin des prières de la Pucelle ou encore l'ermitage dont jamais on ne trouva trace, le Bois-Chenu semble bruire d'échos magiques et enjôleurs.
Si la superficie du Bois-Chenu de Domremy (Vosges) au XVe siècle reste inconnue, la Revue de Jeanne d'Arc nous révèle que les sires de Bourlémont possédaient sur ce Haut-Mont des centaines d'arpents « où les habitants avaient leurs usages, tant pour leurs affouages que pour bâtir ». Un faux Journal d'un bourgeois de Paris, tenu par un ennemi de Charles VII, rapporte...
Les légendes entourant les endroits fréquentés par la jeune Jeanne d'Arc dans son pays natal, semblent avoir été forgées à partir de l'ouvrage du moine italien Philippe de Bergame intitulé De claris electisque mulieribus, imprimé en 1497 à Ferrare. Se croyant bien renseigné par un gentilhomme italien qui aurait passé quelque temps à la cour de Charles VII...
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