(Avril / Mai / Juin 2006)
Emaillées d'accidents parfois mortels, les ancestrales courses de taureaux suscitent dès le XVIe siècle l'opprobre de Pie V qui menace leurs adeptes d'excommunication. Mais fortes de complicités locales, les villes taurines défient sans relâche les arrêts du roi, des intendants puis des préfets.
Une lettre de Charles VII datant de 1457, nous apprend qu'il existait déjà trois ans plus tôt à Saint-Sever une tradition consistant à faire courir pour la Saint-Jean-Baptiste « dans chascune rue ung taureau ». Mais les nombreux accidents causés par ces courses éveillèrent l'attention des évêques et même du pape...
Au XVIIIe siècle, les jours de grandes fêtes religieuses, à l'extrémité de la rue de Sèvres, le peuple était convié au combat du taureau. Dans un champ clos entouré de gradins, on venait applaudir d'énormes dogues qui, dressés à cet exercice, luttaient contre des taureaux, des lions, des ours, des tigres, des loups, des sangliers. La représentation durait...
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