Extraits du NUMÉRO 19
(Juillet / Août / Septembre 2006)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 19)
Reçues par le grand amoureux de vénerie Hubert peu après sa conversion, la clef d'or et la sainte Étole jouirent longtemps de vertus curatives contre la rage, soit directement, par la taille nécessitant un fragment de l'étoffe ou par l'application du cornet rougi au feu, soit indirectement, par les objets bénits puis colportés par des Saint-Hubert ambulants.
Fils de Bertrand, duc d'Aquitaine, Hubert naquit en 656 et séjourna à la cour du roi mérovingien Thierry III, avant de se retirer chez le duc Pépin d'Heristal son parent et maire du palais d'Austrasie. Tandis qu'il s'adonnait à la vénerie, sa passion, dans les forêts ardennaises, le Christ lui serait un jour apparu crucifié entre les bois d'un cerf, pour le détourner « des amusements et vanitez du monde ». Selon certains...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 19)
Vers le milieu du XVIIe siècle, dans un billet que répandait « Georges Hubert, chevalier, issu en droite ligne de la race du glorieux saint Hubert d'Ardenne, gentilhomme de la maison du Roy », celui-ci prétendait, en vertu de son origine supposée, avoir le don, en touchant à la tête, de préserver de la rage et de guérir par ce seul attouchement, ceux qui en étaient victimes...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 19)
Si les pratiques telles le pèlerinage, la taille ou le répit avaient pris fin dans le pays barrois avec l'Ordre de Saint-Hubert, la Révolution ne put supprimer la croyance populaire en leur efficacité. Lors du terrible hiver de 1812, des loups que l'on disait enragés pénétrèrent dans la ville haute de Bar...