(Janvier / Février / Mars 2007)
Instituée en l'honneur de la victoire des Douaisiens sur les Français en 1479, la procession de Douai revêt un nouvel éclat lorsqu'au lendemain du Traité de Cambrai, le Gayant s'invite aux réjouissances. Vaines sont les tentatives du clergé de faire choir ce géant, que la légende du forgeron-armurier sauvant jadis la ville des Normands, a rendu cher aux gens du pays.
En 1479, la guerre se poursuivait entre le roi de France Louis XI et l'archiduc Maximilien, époux de Marie de Bourgogne, comtesse de Flandre. Voulant surprendre la ville de Douai, les Français se cachèrent près de la porte d'Arras et, le matin du 16 juin venu, y firent conduire un cheval et une jument, espérant s'introduire...
Dans les grandes solennités publiques, les habitants de Lille ont conservé la coutume de promener cérémonieusement les effigies colossales de Finaert, « laid comme les sept péchés capitaux », et de Lydéric, qui « a la majesté sereine qui sied au beau guerrier à qui la Providence a confié la mission sainte et suave d'exterminer les méchants...
Les Folies de Dunkerque, qui donnèrent naissance au Carnaval, se célébraient le 24 juin, jour de la Saint-Jean. Après une grand'messe et une procession religieuse, commençait le défilé d'un char devant lequel se démenait un homme habillé en femme, qu'on appelait Proserpine ; il était armé de deux bouquets...
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