(Janvier / Février / Mars 2007)
Établissant au début du XVe siècle le premier théâtre permanent où se jouent les mystères, succession de tableaux d'inspiration religieuse dont les femmes sont absentes, les Confrères de la Passion y mêlent bientôt des plaisanteries obscènes qui, censurées par le clergé et le parlement, sont l'occasion pour les farces et la comédie de caractèrede prendre leurs marques.
Dès l'année 1398, plusieurs bourgeois de Paris, maîtres maçons, menuisiers, serruriers, maréchaux-ferrants et autres, gens de piété plutôt que de plaisir, avaient imaginé de se réunir régulièrement les jours de fête dans le village de Saint-Maur, près de Vincennes, pour y représenter les traits les plus intéressants du Nouveau Testament, la conception...
Si les actrices n'apparurent d'une façon constante sur un théâtre régulier que dans la seconde moitié du XVIIe siècle, on connaît l'existence d'une comédienne de profession qui, au XVIe siècle, suivait une troupe parcourant la province. Un acte daté de 1545 et passé par-devant notaire, montre que la femme Marie Fairet, mariée au sieur Fairet, bateleur de son état...
Jusqu'au commencement du XVIe siècle, non seulement les images les plus obscènes, les mots les plus crus, les maximes les plus honteuses émaillaient le dialogue des farceurs, mais encore leur pantomime et leurs jeux de scène étaient autant de provocations à la débauche. C'était là le théâtre populaire. De telles représentations se jouaient, par toute la France, dans les plus petits villages ; elles souillaient à la fois...
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