(Janvier / Février / Mars 2007)
Subordonnée aux progrès de l'horlogerie, la construction des automates prend son envol avec les poids moteurs qui se substituent à l'eau des clepsydres pour animer les jaquemarts. A la simplicité des premiers mouvements succède bientôt un réalisme inouï incarné par les personnages de Vaucanson ou des frères Droz, et dont le succès auprès du public inspire les mystificateurs.
Désignant généralement des machines qui représentent un être animé et qui, grâce à certaines combinaisons, imitent les mouvements de cet être, les automates sont de véritables curiosités et souvent des merveilles de patience et d'ingéniosité...
Vers la fin du XVIIe siècle, le père Sébastien Truchet, de l'Académie royale des sciences, fit, pour l'amusement de Louis XIV, des tableaux mouvants regardés comme des chefs-d'œuvre très singuliers de mécanique. L'un d'eux, que le monarque appelait son petit opéra, représentait en effet un opéra en cinq actes, et changeait de décoration...
Lorsque le baron Wolfgang de Kempelen fit pour la première fois paraître à Presbourg, en 1770, un automate passant pour exécuter toutes les combinaisons du jeu d'échecs de manière à gagner constamment un adversaire de force médiocre, les journaux étrangers se répandirent en éloges emphatiques sur son inventeur. Affublé d'un riche costume oriental, l'automate, personnage de grandeur naturelle, était assis devant un bureau, porté par...
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