(Avril / Mai / Juin 2007)
Dans les mains d'envoyeux, les œufs en nombre impair peuvent nuire à la récolte d'autrui, une conjuration « par le bien fait » permettant seule de s'en mettre à l'abri. Mais coquilles et œufs pondus la semaine sainte joués à la roulée passaient, eux, pour posséder de miraculeuses vertus.
Si, dans vos promenades champêtres, il vous arrivait de rencontrer soit au bord d'une fontaine, soit sous un buisson, ou dans les sillons de quelque champ, un ou plusieurs œufs, gardez-vous bien d'y toucher dit la légende : vous ramasseriez la mort ou pour le moins quelque grosse maladie. Ce dépôt d'œufs n'est ni plus ni moins qu'un sort jeté là par les Envoyeux ou autres suppôts de Satan...
Pendant l'Exposition de Chicago de 1893, les camelots vendaient des œufs portant l'empreinte d'une photographie. Il ne s'agissait pas, comme on pourrait le croire, d'une image sur papier, collée sur l'œuf : la photographie était obtenue directement sur la coquille où l'on avait appliqué une solution de chlorure de sodium, qui après séchage était sensibilisée...
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