(Juillet / Août / Septembre 2007)
Souvenirs des ornements dont les rois et leurs premiers officiers se paraient lors d'importants événements, les chaperon, manteau, mortier, épitoge ou encore rabat, qu'arborent les magistrats des parlements, présidents, avocats, varient au fil des siècles, avec une préférence marquée pour le rouge et le noir, et toujours dans le cadre d'une stricte réglementation.
Vers le milieu du XIVe siècle, les Français quittèrent l'habit long, et prirent les pourpoints courts ; mais les magistrats, les avocats, et autres officiers de justice, conservèrent longtemps l'usage de l'habit long et du manteau, principalement dans l'exercice de leurs fonctions. Tant que dura le Moyen Age, il n'y eut rien de constant quant à la couleur des robes portées dans les diverses fonctions...
La robe ordinaire des avocats a toujours été de couleur noire, de même que celle des autres officiers de justice : mais il n'est pas douteux que leur robe de cérémonie était la robe rouge ou d'écarlate. Cette tradition est établie par le témoignage de tous ceux qui se sont appliqués à l'étude de l'histoire, et singulièrement...
Sous la Révolution, la proscription de l'ancien costume parlementaire s'appliqua également au tribunal de cassation. Aux termes du décret des 11 et 18 février 1791, les membres de ce tribunal, ainsi que ceux des tribunaux du district, furent affublés d'un manteau noir et d'un chapeau rond relevé sur le devant avec un panache de plumes noires. Une médaille dorée, avec ces mots en relief : LA LOI, était portée en sautoir par un ruban tricolore...
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