(Juillet / Août / Septembre 2007)
Instrument sacré connu dès l'Antiquité mais dont le nom apparaît au VIe siècle, la harpe est tenue en haute estime tant chez les princes que les particuliers et troubadours. Portative et prétendument indispensable à tout gentilhomme, elle jouit ensuite d'innovations techniques et de l'engouement des grands, lui assurant des siècles de gloire.
Dans sa Parémiologie musicale, Kastner affirme que « de tous les instruments à cordes que l'on a possédés et que l'on possède encore, il n'y en a pas dont la forme soit plus connue que la harpe et dont l'origine le soit moins ». Nous la trouvons d'abord en Phrygie entre les mains des prêtres, des guerriers et du peuple ; puis en Égypte, dans le sanctuaire des temples. Le nom de David est intimement lié...
Mme de Genlis n'était pas seulement une excellente exécutante ; elle avait une vocation irrésistible de professeur. Quoi qu'elle apprît, elle avait hâte de l'enseigner. Aux fêtes qu'elle donna à son château pour le couronnement de la rosière de Salency, elle institua un concours de harpes et distribua des cadeaux aux jeunes filles qui jouaient le mieux...
On connaît les merveilles racontées par les écrivains de l'Antiquité au sujet de la harpe d'Éole, qui, exposée, dit-on, à un courant d'air, résonnait d'elle-même, et faisait entendre un délicieux mélange de tous les sons de la gamme diatonique, ascendants et descendants. En 1785, l'abbé Gattani eut l'idée de faire usage de cette harpe...
ENCORE DISPONIBLES AU FORMAT PAPIER
L'OUVRAGE « IL ÉTAIT UNE FRANCE » rassemblant
l'intégralité des articles parus au sein du magazine,
augmentés d'une trentaine de chroniques (ouvrage
disponible au format PAPIER et au format NUMÉRIQUE)