(Octobre / Novembre / Décembre 2007)
Après l'édit de 1682 relatif à la punition des maléfices, le nombre de sorciers diminua sensiblement en France, mais il restait encore, dans la Brie, aux environs de Paris, une malheureuse cabale de sorciers, qui faisaient mourir les bestiaux, attentaient à la vie des hommes, à la pudicité des femmes et des filles. Certains furent enfin arrêtés, leur procès instruit, et tous ces maux apparurent comme étant commis par maléfices et sortilèges...
On ne saurait dire combien fut grand le nombre des docteurs sans diplôme, qui prescrivaient des remèdes et se prononçaient sur les maladies ; mais Joubert, raconte que « le duc de Ferrare, Alphonse d'Est, mit un jour en propos familier, de quel métier il y avait le plus de gens. L'un disait, de cordonniers, l'autre de couturiers...
On sait quelle importance on attachait autrefois aux tentatives d'envoûtement. Un roi aussi superstitieux que Louis XI ne pouvait rester indifférent aux actes de ce genre qu'on lui rapportait. Avant le 6 mars 1466, le seigneur du Gua avait fait arrêter un religieux de la célèbre abbaye...
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