Extraits du NUMÉRO 25
(Janvier / Février / Mars 2008)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 25)
A partir de la fin du XIIe siècle, le luxe de la table s'accroît rapidement, malgré les lois somptuaires publiées par Philippe-Auguste qui n'arrêtent point les progrès de la gourmandise, comme il est aisé d'en juger par le déroulement d'un souper du temps pour célébrer le jour des Rois.
Les convives arrivant, se saluent réciproquement : « Dam Dieu vous donne santé, honneur et joie. - Dieu vous entende et vous accorde plaisir, paix et santé ». Les révérences faites, ils s'offrent la main pour se rendre dans la salle où est dressée une longue table garnie de bancs, et peuvent maintenant s'asseoir...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 25)
Tous les produits distingués dégustés lors du festin du Moyen Age, n'étaient pas consommés sans un accompagnement continu de breuvages de toute espèce. On débuta vraisemblablement par le cidre de Normandie, le râpé, et la cervoise c'est-à-dire la bière, boisson nationale pour une partie de la France, sans doute inférieure en force à la bière d'Angleterre appelée godale (good ale) qu'on imitait alors à Paris...