Extraits du NUMÉRO 27
(Juillet / Août / Septembre 2008)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 27)
Marquant l'accession des étudiants en théologie à la licence et disparaissant en 1747, la fête des paranymphes, initialement honorée de la présence du Parlement, met en scène un orateur chargé de croquer un portrait des bacheliers avec force plaisanteries, traits mordants et satiriques, et est ponctuée par une distribution de dragées aux assistants.
Lorsque les bacheliers du premier ordre avaient fini leur licence, les candidats se réunissaient encore une fois en la grande salle, et debout, découverts, ils demandaient leur congé, manumissionem à scolis. Le syndic de la Faculté, qui prononçait la formule de la libération, accompagnait d'ordinaire sa réponse de quelques bons avis sur les défauts qu'il avait remarqués dans la série des nouveaux licenciés qui, dès ce moment...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 27)
En 1636, le jeune de Gondi, futur cardinal de Retz, venait de courir heureusement sa licence. En politique qu'il était déjà, il avait dédié ses thèses à des saints pour être sûr de ne blesser par aucune préférence les puissances de la terre. Il se savait d'ailleurs en faveur à la Sorbonne, la Maison demeurant attachée à son oncle, le cardinal, qui en avait été proviseur. « J'eus la vanité, écrit-il, de prétendre le premier lieu...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 27)
L'objet de l'institution des paranymphes était d'entretenir les jeunes étudiants en théologie dans le goût de la bonne et ancienne littérature, en ramenant leur imagination encore jeune et sensible à l'étude des auteurs classiques de Rome et d'Athènes par la lecture des chefs-d'œuvre des Grecs et des Latins. La connaissance de ces deux langues était alors généralement répandue...