(Juillet / Août / Septembre 2002)
Se jouant des chasseurs émérites lancés à ses trousses, elle ne laisse pour toute trace que des victimes horriblement éventrées. Le Gévaudan qui a constitué la Lozère d'aujourd'hui était, avant la Révolution, une des régions les plus pauvres de la France : sans industrie, sans produits agricoles, sans routes et presque sans habitants. Ses montagnes, les Cévennes, forment le faîte de cet amas de volcans éteints qui constitue le Plateau Central ; c'est le toit de la France...
En 1765, l'intendant d'Auvergne écrivait à Louis XV pour lui narrer les détails de la mort de la Bête. « Sire, nous sommes d'une joie inexprimable : M. Anthoine, porte-arquebuse de Votre Majesté, a tué la bête du Gévaudan. Averti que cet animal faisait des ravages dans les bois de l'abbaye royale de Chazes, il envoya des valets de limiers et les chiens de la louveterie de Votre Majesté...
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