(Juillet / Août / Septembre 2008)
Si par son éducation et les mœurs patriarcales de sa famille, Philis de la Charce semblait vouée à une paisible existence, une invasion ennemie l'aurait, selon la légende, incitée à réunir vassaux et paysans des fiefs du pays de Nyons pour mettre en fuite les bandes de pillards qui, devançant l'armée principale, incendiaient et terrifiaient les villages alentour.
Née en 1645 à Montmorin, petite localité voisine de la Charce (région des Baronnies dans la Drôme), deuxième fille de Pierre de la Tour du Pin-Gouvernet - famille remontant au Xe siècle -, marquis de la Charce et l'un des lieutenants de Turenne, et de Catherine Françoise de la Tour, dame de Montmorin, Philis eut une sœur aînée nommée Françoise - connue plus tard sous le nom...
Dans son roman intitulé Mademoiselle de La Tour du Pin, paru en 1847 et où la fantaisie se donne si libre carrière qu'il contribue à faire naître des doutes sur la réalité foncière des événements, la comtesse Dash rapporte notamment les propos tirés d'un manuscrit dans lequel Mlle d'Aleyrac, sœur de Philis, s'exprime ainsi : « Je n'écris point ici l'histoire des glorieuses campagnes...
En septembre 1692 paraissait dans le Mercure Galant une nouvelle impressionnante affirmant notamment que « le zèle qu'a fait paraître Mlle Philis de la Charsse (sic) nouvelle convertie, en Dauphiné, pour le service du Roi ne doit pas être oublié. Elle a empêché la désertion des peuples depuis les environs de Gap jusqu'aux Baronnies, elle s'est mise à leur tête...
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