(Octobre / Novembre / Décembre 2008)
S'aventurant à produire son propre cristal un siècle et demi après la mise au point fortuite de ce dernier en Angleterre, l'industrie verrière française s'illustre dans cet art distingué avec la cristallerie de Saint-Louis recourant à la houille pour chauffer ses fours, ou celle de Baccarat préférant le bois.
Le verre avait toujours été fabriqué avec du bois comme combustible lorsque, en 1635, on commença, dans certaines verreries anglaises, à le fondre avec de la houille, le recours au bois étant prohibé par l'Amirauté britannique afin de le réserver aux mâts des navires. On se servait d'abord de creusets découverts ; mais les vapeurs de la houille colorant le verre et lui donnant une teinte brune...
Issu d'observations menées par Fougeroux de Bondaroy en 1787, le Mémoire sur la fusion de différentes substances vitrifiables, et particulièrement sur un verre connu sous la dénomination de Miroir de Virgile, nous apprend que ce dernier, faisant partie du trésor de Saint-Denis, pesait 15 kg dont près de la moitié en oxyde de plomb, était transparent, de forme ovale, long de 14 pouces...
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