(Octobre / Novembre / Décembre 2008)
Initialement importé d'Orient et naissant dans l'estomac d'une sorte de bouc, le bézoard, concrétion calcaire dont la puissance comme alexitère passe pour être admirable, est discrédité par Paré dès le XVIe siècle.
Tirant son origine de la langue hébraïque pour certains - on disait belzaar ou belzahard, mot formé des racines bel et zaar, signifiant ainsi maître ou vainqueur des poisons -, le mot bézoard aurait pour d'autres été pris aux Perses par les Arabes - albezahar était une expression par laquelle les Perses désignaient les corps...
Au XVIe siècle, Paré voulut montrer l'inefficacité du bézoard qu'un seigneur rentrant d'Espagne avait apporté à Charles IX, en l'administrant à un cuisinier destiné à être pendu pour vol, et à qui on promit la grâce s'il sortait indemne de l'expérience. Paré rapporte que « tost après, un apoticaire servant luy donna certain poison en potion, et subit...
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