Extraits du NUMÉRO 3
(Juillet / Août / Septembre 2002)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 3)
En 1880 débutaient côté anglais les travaux préliminaires de creusement du tunnel sous la Manche, en accord avec la France. Mais il n'aura pas fallu deux ans pour qu'une première fausse note vienne tout compromettre. Avril 1882, l'Angleterre fait machine arrière, invoquant des raisons stratégiques : Sangatte ne saurait être la porte d'entrée d'un ennemi capable d'envahir l'île. La polémique est lancée, les perforatrices sont arrêtées. Cette farouche opposition à la réalisation du tunnel menacera de faire sombrer un projet dont l'idée fut pour la première fois proposée à Bonaparte en 1802. Il faudra attendre 1973 pour assister à la reprise timide des travaux.
A dix kilomètres de Calais et touchant le cap Blanc-Nez, se trouve Sangatte où se situe l'entrée du fameux tunnel sous-marin destiné à supprimer les désagréments de la traversée du Pas-de-Calais. Seulement le tunnel se fera-t-il jamais ?...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 3)
L'idée d'un tunnel sous la Manche prenait réellement corps en 1875, lorsqu'une société française d'études au capital de 2 millions de francs, s'établit pour dresser le plan d'un tunnel partant d'un point de la côte entre Boulogne et Calais pour aboutir vers Douvres. Du côté anglais, une société se fondait également pour obtenir de l'Angleterre des autorisations analogues. Elle entreprit même des travaux préliminaires existant encore en 1907...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 3)
Le plus haut promontoire voisin de Sangatte est le Blanz-nez (134 mètres) ; Blanc-Nez, c'est-à-dire le Cap luisant, le Cap blanc des anciens flibustiers scandinaves qui furent en leur temps aussi coureurs des mers, aussi cruels, aussi libres de vertus et préjugés que plus tard les boucaniers des Antilles...