(Janvier / Février / Mars 2009)
Les querelles incessantes opposant les pasteurs béarnais de Barétous à leurs homologues espagnols de Roncal auraient abouti à l'institution d'un pacte de paix éternelle, instaurant la remise par les Français, lors d'une cérémonie presque rituelle, de trois génisses d'irréprochable qualité.
Sur la frontière de France et d'Espagne, non loin d'Oloron-Sainte-Marie, en plein Béarn, se trouve la riche vallée de Barétous placée entre la Soule et la vallée d'Aspe, composée des communes d'Ance, Aramits, Arette, Feas, Issor et Lanne échelonnées sur les derniers contreforts des Pyrénées et presque exclusivement habitées par des pasteurs. Le versant espagnol opposé forme la vallée de Roncal...
Si l'historien espagnol Garibaï prétend que le tribut de Barétous fut imposé aux Barétounais après une défaite, l'historien béarnais Marca voit en celui-ci l'expiation des violences exercées par les Béarnais contre les Navarrais défaits par eux. Pour les Barétounais, les Roncalois « ayant voulu faire un effort sur la vallée de Barétous, et, en effet, ayant par surprise pillé et bruslé quelque village, les habitants, indignés de cet affront...
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