(Janvier / Février / Mars 2009)
Systématiquement évoquée en période de crise financière, la prohibition de la spéculation est instituée dès 1716 avant même la création de la Bourse de Paris, mais, en dépit de règles drastiques, Louis XVI déplorera le navrant spectacle d'une institution dévoyée par une avidité sans mesure.
Lieux de réunion pour la négociation des effets publics, opérations de banque, change, courtage, commerce et finances, les Bourses de commerce prirent de l'importance par le besoin des relations fréquentes entre commerçants, celles de Bruges, Amsterdam, Venise et Londres florissant longtemps avant celles de Toulouse et de Rouen, les premières qui aient été fondées en France...
Le décret de la Convention du 28 vendémiaire an IV (20 octobre 1795) sur la police de la Bourse mentionnait : « Considérant que celui-là est agioteur criminel, qui par choix met son intérêt en compromis avec son devoir, en faisant des opérations d'une nature telle, qu'elles ne peuvent lui rapporter quelque bénéfice qu'au détriment de la chose publique ; que tel est le cas de celui qui achète à terme des matières ou espèces métalliques...
ENCORE DISPONIBLES AU FORMAT PAPIER
L'OUVRAGE « IL ÉTAIT UNE FRANCE » rassemblant
l'intégralité des articles parus au sein du magazine,
augmentés d'une trentaine de chroniques (ouvrage
disponible au format PAPIER et au format NUMÉRIQUE)