Extraits du NUMÉRO 30
(Avril / Mai / Juin 2009)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 30)
La description donnée par Ovide des fêtes équinoxiales du printemps incline à penser les feux de la Saint-Jean, qui se déroulent lors du solstice d'été, entés sur une pratique religieuse antérieure au christianisme et que l'Eglise plaça sous le patronage de saint Jean-Baptiste pour ne pas blesser un peuple nouvellement converti devant tenir à ses anciens plaisirs.
Selon Gébelin, les feux de la Saint-Jean ont succédé aux feux sacrés allumés à minuit, chez les Orientaux, qui figuraient par cette flamme le renouvellement de leur année. Ces feux de joie étaient accompagnés de vœux et de sacrifices pour la prospérité des peuples et des biens de la terre. On dansait autour de ce feu, et les plus agiles sautaient par-dessus. En se retirant, chacun emportait...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 30)
Dans les villages des Hautes-Pyrénées, les préparatifs du feu de la Saint-Jean commencent dès le 1er mai. Ce jour-là, les habitants de chaque commune choisissent sur leur territoire l'arbre le plus haut et le plus droit qu'ils peuvent trouver. Cet arbre est, pour les montagnards, un pin, un mélèze ou un sapin. Les habitants de la plaine...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 30)
Emile Souvestre nous apprend qu'au XIXe siècle, la fête de la Saint-Jean est remarquable dans toute la Basse-Bretagne. Dès la veille, on voit des troupes de petits garçons et de petites filles en haillons, aller de porte en porte, une assiette à la main, quêter une légère aumône. Ce sont les pauvres qui, n'ayant pu économiser assez sur l'année entière, pour acheter une fascine d'ajonc, envoient ainsi leurs enfants mendier de quoi allumer un feu en l'honneur de monsieur saint Jean. Vers le soir...