Extraits du NUMÉRO 31
(Juillet / Août / Septembre 2009)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 31)
Recevant leurs premiers statuts au XIIIe siècle et placés sous la juridiction du prévôt des marchands et des échevins, les crieurs, nés du besoin de faire crier les avis d'intérêt particulier, apportent à la couronne un confortable revenu, assurent notamment la publicité et le contrôle des taverniers, mais encore l'annonce des décès et bientôt le commerce d'objets mortuaires.
Pour débiter leurs denrées et marchandises, les marchands parisiens du XIIIe siècle n'avaient point les ressources de notre époque : n'ayant ni journaux, ni affiches, ni écriteaux pour faire connaître ce qu'ils avaient à vendre, et les nouveautés qui venaient de leur arriver, ils ne possédaient qu'un seul moyen de publicité...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 31)
Tout crieur avait le droit de demander aux buveurs attablés quel prix le marchand leur avait fait, et de crier le prix indiqué par eux. Lorsque le marchand lui fermait sa porte, le crieur devait annoncer le prix du roi, « le feur lou Roy », et le tavernier ne pouvait plus refuser de vendre à ces conditions. Ce prix du roi était celui auquel le roi avait vendu ses vins. Le territoire d'Orléans, en grande partie couvert de vignes, appartenait à la couronne...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 31)
En 1642, les crieurs obtinrent de nouveaux statuts. Pour être admis dans la corporation, il fallait être enfant légitime, faire profession de la religion catholique, et être de bonnes vie et mœurs. Le serment est supprimé, mais « les nouveaux receus en la compagnie seront admonestez en entrant...