Extraits du NUMÉRO 31
(Juillet / Août / Septembre 2009)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 31)
La mise au point, au début du XIXe siècle, des briquets oxygénés ou phosphoriques, imparfaits et dangereux mais utiles pour se procurer enfin le feu rapidement et avec économie, prépare l'avènement, vers 1830, de l'allumette à friction au phosphore, élaborée par Charles Sauria mais dont la première fabrication industrielle revient à l'Allemagne.
Avec la friction du bois sec, le briquet à silex ou à pyrite de fer, connu et employé dès le VIIe siècle, est l'un des premiers procédés dont les hommes aient fait usage pour se procurer du feu, le corps recevant l'étincelle et s'enflammant à son contact étant l'amadou, tranche sèche d'un gros champignon, préalablement trempée...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 31)
Un article publié dans l'Ami des sciences de 1858, signé Brento, nous apprend comment se fit la découverte du briquet oxygéné : « Vers 1830, Thénard racontait publiquement, à ses élèves, que les briquets oxygénés furent inventés à son cours quelques années auparavant par un étudiant provincial, qui n'était point M. Fumade. Suivant le récit du savant professeur...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 31)
Selon le Journal des Connaissances utiles, l'histoire de l'introduction des allumettes allemandes en France et en Angleterre est assez curieuse. Vers 1832, un voyageur arrivait de Berlin à Paris, avec quelques paquets de ces allumettes, qui se fabriquaient depuis un certain temps dans la capitale de la Prusse, mais dont les fabricants, venus on ne sait d'où, se réservaient jalousement le secret...