Extraits du NUMÉRO 1
(Janvier / Février / Mars 2002)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 1)
Longtemps considérée par nos ancêtres comme une plante aux vertus magiques et fabuleuses, la mandragore, surnommée « l'arbre à la face d'homme », suscitait également l'effroi.
La racine velue et quelquefois bifurquée de la mandragore l'a fait comparer, dès les temps les plus anciens, et chez tous les peuples, à un corps humain. Théophraste appelle cette plante anthropomorphon (à forme humaine), et Columelle la surnomme semihomo (demi-homme). Les Anciens la faisaient entrer dans la composition des philtres. Un « petit homme » aux pouvoirs magiques. Au Moyen Age, le mot seul de mandragore causait une sorte de frémissement. On ne pouvait songer au petit homme planté sans effroi...