(Octobre / Novembre / Décembre 2009)
De l'habitude du marronnier du 20 mars, « messager du printemps » enraciné aux Tuileries, d'étaler précocement ses feuilles, notamment lorsque l'Aiglon vit le jour en 1811, naquit le sens figuré du mot « marronnier ».
Le numéro du journal La France du 22 mars 1864 observait que le marronnier du 20 mars n'avait encore pas manqué, cette année-là, à ses devoirs envers le public, et présentait la veille aux regards des promeneurs plusieurs jolies feuilles d'un vert émeraude. Cet arbre se situait aux Tuileries, devant le parterre d'Atalante, à l'angle de la grande allée du milieu du jardin...
En 1875, un chroniqueur de la Semaine des familles invitait Alphand, directeur général des promenades de Paris, à faire sonder les flancs du vénérable marronnier du 20 mars : « Je ne voudrais pas qu'on me supposât la moindre intention de déboulonner » cet arbre, précise-t-il, mais « je me défie beaucoup, et pour cause...
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