(Octobre / Novembre / Décembre 2009)
Passionné dès l'enfance pour les voyages, Caillié, désargenté, s'embarque à 16 ans pour le Sénégal et prend part à plusieurs expéditions dont l'issue malheureuse n'entame pas sa soif de découverte, avant de réussir l'exploit, en s'imprégnant des coutumes africaines, d'être le premier Européen à ramener un témoignage de son exploration de Tombouctou.
C'est à Mauzé-sur-le-Mignon, dans les Deux-Sèvres, que naquit René Caillié, le 19 novembre 1799, d'un père boulanger sans fortune ni instruction qui bornait toute son ambition à faire de son fils un ouvrier honnête et laborieux qui pût lui succéder. Se trouvant tout jeune orphelin, il fut placé sous la tutelle de son oncle qui le fit entrer à l'école communale, où il se distingua...
Immobilisé à Timé par la fièvre en 1827, Caillié, qui s'apprêtait à quitter la ville lorsque le scorbut s'empara de lui, s'exprimera plus tard ainsi : « Mon palais fut entièrement dépouillé, une partie des os se détacha et tomba, mes dents semblaient ne plus tenir dans leurs alvéoles, mes souffrances étaient affreuses ; je craignis que mon cerveau...
Le voyage retour de Caillié en Europe, entamé le 4 mai 1828 après sa découverte de Tombouctou, fut également émaillé d'épreuves, la traversée du désert du Sahara étant source d'indicibles fatigues : les puits sont rares ; ceux qu'on trouve contiennent de l'eau saumâtre et presque non potable, et souvent encore il faut les déblayer...
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