(Janvier / Février / Mars 2010)
Officiellement instaurée par l'empereur romain Constantin en 321, l'observation du dimanche comme jour du Seigneur consacré au repos, pénètre la civilisation chrétienne avec une série de canons et lois pris au VIe siècle, mis en péril par la Révolution et remis en vigueur dès 1814.
C'est la Bible qui instaure l'obligation d'observer le jour de sabbat, jour de repos hebdomadaire, du vendredi soir au samedi soir, consacré à Dieu en souvenir de la création ; et les premiers chrétiens, tout en observant celui-ci, célèbrent rapidement le huitième jour, le dimanche, en mémoire de la résurrection du Christ, quelques auteurs supposant que la célébration du dimanche fut instituée par les apôtres eux-mêmes...
En 1816, l'abbé de la Mennais estimait de son « devoir d'appeler l'attention publique sur l'affligeant spectacle que Paris offre régulièrement une fois la semaine depuis nos fatales révolutions », une loi promulguée deux ans plus tôt ayant pourtant rétabli le repos dominical. Et il poursuit : « Parcourez, le dimanche, cette vaste cité : vous n'y verrez...
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