(Juillet / Août / Septembre 2002)
Suivant un ancien usage, on suspendait à l'arbre du feu de la Saint-Jean, que l'on dressait sur la place de Grève, un tonneau, un sac ou un panier rempli de chats. On lit dans les registres de Paris : « Payé à Lucas Pommereux, l'un des commissaires des quais de la ville, cent sous parisis pour avoir fourni, durant trois années finies à la Saint-Jean 1573...
Comment renflouer les caisses de l'État tout en réduisant considérablement le nombre des chats vagabonds et maraudeurs ? Le chat sera-t-il contribuable ? Ce titre est le seul qui lui manque jusqu'à présent. N'a-t-il pas eu même, jadis, le titre d'animal sacré ! On dirait qu'il s'en souvient. Pareil aux dieux, il reçoit les caresses, mais il ne les rend pas. Il est fort capable d'accepter des contributions, quelles qu'elles soient...
A en croire les statisticiens, les centenaires auraient eu de tout temps une réputation quelque peu surfaite. Aussitôt qu'un centenaire est signalé quelque part, on le tient pour tel sans preuve autre que la rumeur publique. C'est ainsi que, s'il fallait s'en rapporter à d'anciennes feuilles et aux chroniques du siècle dernier, on aurait vu des centenaires de 125, de 130, et même de 153 ans. Il faut beaucoup rabattre de ces exagérations...
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