(Janvier / Février / Mars 2010)
Cultivée pour ses propriétés tinctoriales dans quelques provinces de France les premiers siècles de notre ère, la garance devient l'apanage de la Flandre puis de la Hollande à la fin du Moyen Age, notre royaume devant sa réintroduction et son essor industriel à la persévérance de Jean Althen, Arménien en fuite trouvant refuge en France au milieu du XVIIIe siècle.
La garance paraît avoir été employée de toute antiquité en Orient, d'où elle vint en Europe, en passant par la Grèce et l'Italie, pour se répandre de là, d'abord dans le midi de la France, puis en Hollande, en Alsace, dans tout le nord de la France, et enfin en Silésie...
Des expériences de culture de la garance démontrèrent que la plante non seulement n'épuisait pas la terre, mais encore que les labours qu'elle exigeait disposaient cette terre à produire en abondance toutes sortes de grains. Les terres où furent menées ces recherches portaient une année du seigle ou de l'épeautre, l'autre année...
En 1821, le conseil général du Vaucluse vota une tablette de marbre avec une inscription, qui fut placée dans le Musée Calvet, à Avignon : « A Jean Althen, Persan, introducteur et premier cultivateur de la garance dans le territoire d'Avignon, sous les auspices de M. le marquis de Caumont, en MDCCLXV ». Le projet d'élever une statue à l'importateur de cette rubiacée se trouve exprimé...
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