Extraits du NUMÉRO 34
(Avril / Mai / Juin 2010)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 34)
S'illustrant par ses recherches en matière d'anatomie physiologique et l'efficacité de ses méthodes dans la lutte contre la redoutable épizootie de 1774, Félix Vicq d'Azyr instaure, aidé par les plus grands savants du temps mais contre une Faculté de médecine envieuse, un système de veille sanitaire sans précédent et soucieux tant des hommes que des animaux.
Né le 23 avril 1748 à Valognes en Normandie, d'un père docteur en médecine de la Faculté de Montpellier, et de Catherine Lechevalier, Félix Vicq d'Azyr y fit ses humanités, et son cours de philosophie à Caen, où il fut condisciple de Laplace, le grand géomètre. Songeant d'abord à embrasser l'état ecclésiastique afin d'assouvir son amour des lettres...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 34)
La création de la Société royale de médecine fut à l'origine d'un excès de vivacité, d'injures et de calomnies échangées dans une querelle opposant ceux qu'on appelait les Facultaires et les Sociétaires. Un Dialogue entre Pasquin et Marforio, pamphlet contre Vicq d'Azyr, représente sa fortune...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 34)
En 1774, Vicq d'Azyr donna un mémoire assez ingénieux présentant une comparaison des quatre membres de l'homme et des animaux. Le bras et la cuisse ne se ressemblent pas, mais ont de grands rapports. Pour reconnaître ces rapports il faut supposer la jambe gauche du côté du bras droit...