Extraits du NUMÉRO 35
(Juillet / Août / Septembre 2010)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 35)
Devant semble-t-il son origine au penchant naturel des hommes pour les spectacles, la fête des Fous ou des diacres saouls se caractérise par l'élection d'un évêque donnant la bénédiction solennelle au peuple, et qui, assisté d'un clergé licencieux, devient le maître d'une extravagante cérémonie mêlant danses, chants et farces obscènes au grand dam de l'Eglise.
Les réjouissances marquant la fête des Fous et auxquelles les clercs, les diacres et les prêtres même s'adonnaient dans plusieurs églises pendant l'office divin, en certains jours, principalement depuis les fêtes de Noël...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 35)
Ce n'était pas seulement dans les cathédrales et dans les collégiales que se déroulait la fête des Fous ; cette impiété passait jusque dans les monastères des moines et des religieuses. Dans une lettre de Mathurin de Neuré adressée en 1645 à son ami philosophe Gassendi, invective véhémente contre certaines pratiques...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 35)
Tenu en 1404, le synode de Langres défend sous peine d'excommunication et de dix livres tournois d'amende, non seulement aux ecclésiastiques, mais encore à tous les fidèles, de jouer aux jeux déshonnêtes qu'on a coutume de faire en certaines églises à la fête des Fous. Le concile de Bâle s'expliqua sur ces réjouissances par un décret de 1435 ...