Extraits du NUMÉRO 35
(Juillet / Août / Septembre 2010)
(Extrait de l'article paru dans le numéro 35)
Constituant une des nombreuses précautions prises par l'autorité pour assurer la loyauté des transactions commerciales, la communauté des mesureurs, jaugeurs et auneurs, fonctionnaires assermentés, a pour mission de mesurer un nombre croissant de denrées, « service public » lui valant d'être exemptée de contraintes auxquelles sont assujettis d'autres métiers.
La prévôté des marchands, pouvoir établi à l'Hôtel de Ville de Paris, avait obtenu du roi l'administration directe de divers corps de gens de métier comme les mesureurs de grains, plus spécialement occupés à servir d'intermédiaire entre les forains et les marchands de la ville. Leur situation n'est pas celle des autres métiers...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 35)
L'existence des mesureurs de sel parisiens, que l'on trouve aussi nommés amineurs et qui avaient encore le titre de Compteurs de saline et celui d'Etalonneurs et Visiteurs des mesures, paraît antérieure à 1200, l'ordonnance de février 1415 fixant leur nombre à 24. Comme Compteurs de saline...
(Extrait de l'article paru dans le numéro 35)
L'ordonnance de 1415 fixe le nombre des mesureurs d'aulx et d'oignons à 2, et les nomme mesureurs et revisiteurs d'aulx et d'oignons. Outre ces deux légumes, ils mesurent encore les noix, noisettes, châtaignes, et autres fruits. Après avoir prêté serment, ils payaient deux sous au sergent de la prévôté qui les installait, et fournissaient une caution...